Chaque femme est unique et chaque accouchement l’est également. Il existe plusieurs modes d’accouchements, adaptés aux besoins et préférences de chacune, ainsi qu’aux éventuelles complications qui peuvent survenir pendant la grossesse ou le travail en lui-même. Dans cet article, découvrez les principaux types d’accouchements et leurs spécificités.
Accouchement par voie basse
L’accouchement par voie basse est le plus courant, représentant environ 85 % des naissances. Il s’agit du processus naturel au cours duquel la mère donne naissance à son bébé par ses propres efforts, avec le soutien d’une sage-femme ou d’un médecin obstétricien.
Accouchement physiologique
L’accouchement physiologique se déroule sans intervention médicale autre que le suivi régulier du travail et le contrôle de la santé de la mère et du bébé. La future maman peut choisir différentes manières pour se préparer et gérer la douleur, telles que la respiration profonde, les massages, la rétroaction biologique (biofeedback) ou encore le yoga prénatal. Certaines femmes optent également pour un accouchement à domicile avec une sage-femme, dans un endroit familier et rassurant pour elles.
Accouchement en salle d’accouchement classique
La plupart des femmes accouchent à la maternité, dans une salle dédiée, équipée de tout le matériel médical nécessaire. L’accompagnement est assuré par un médecin obstétricien et/ou une sage-femme qui veillent à la bonne progression du travail et guident la future maman.
Accouchement assisté
Lorsque l’accouchement par voie basse rencontre certaines difficultés ou que le bébé présente une position qui complique la naissance, différents instruments peuvent être utilisés pour venir en aide au couple mère-enfant. On parle alors d’accouchement assisté.
Accouchement avec forceps
Les forceps sont des cuillères métalliques utilisées conjointement pour saisir la tête du bébé et l’aider à sortir lorsqu’il est bloqué. Il s’agit d’un outil ancien et encore utilisé aujourd’hui, bien qu’en diminution, car il peut causer des traumatismes chez la mère ou le nouveau-né. Néanmoins, les obstétriciens et les sages-femmes compétents savent lorsque l’utilisation des forceps est nécessaire.
Accouchement avec ventouse
Un autre instrument pouvant faciliter l’extraction du bébé est la ventouse. Celle-ci est généralement préférée aux forceps car elle est moins traumatisante pour le nouveau-né. Une petite coupelle en silicone est placée sur la tête du bébé, et grâce à un effet de succion, permet de le guider dans le canal vaginal jusqu’à ce qu’il naisse.
Accouchement avec spatules
Similaires aux forceps, les spatules sont également utilisées pour extraire le bébé en cas d’accouchement difficile. On les place dans l’espace situé entre la tête de l’enfant et le vagin, puis on exerce une pression pour aider à sa sortie. Les spatules ont l’avantage de réduire les risques de traumatismes cervicaux et cérébraux chez le nouveau-né par rapport aux forceps.
Accouchements spécifiques
Il existe également des méthodes d’accouchements qui se distinguent par leur environnement ou leur approche globale. Ces options peuvent être choisies par les femmes afin d’obtenir un vécu différent ou plus adapter à leurs besoins et désirs.
Accouchement dans l’eau
L’accouchement dans l’eau se déroule dans une baignoire ou une piscine spécialement conçue à cet effet, généralement remplie d’eau tiède. La maman peut y ressentir un certain soulagement pendant le travail et profiter des bénéfices relaxants de l’eau. De plus, certains pensent que cette méthode facilite la transition pour le bébé lorsqu’il vient au monde en réduisant le contraste avec l’utérus. Toutefois, il convient de noter que la présence d’eau augmente les risques d’infection si des soins spécifiques ne sont pas pris.
La césarienne
La césarienne consiste en une intervention chirurgicale pour extraire le bébé par une incision pratiquée sur l’abdomen et l’utérus de la mère. L’utilisation de cette méthode est généralement réservée aux cas où un accouchement par voie basse présenterait un risque pour la santé de la femme enceinte ou du bébé.
Césarienne programmée
Une césarienne programmée peut être réalisée si des complications surviennent pendant la grossesse, telles qu’un placenta praevia, des anomalies anatomiques chez le fœtus, ou si la mère a déjà subi plusieurs césariennes auparavant. Cette procédure permet de minimiser les risques liés à ces situations, notamment lorsqu’il est clair que le bébé ne pourra pas sortir par voie naturelle.
Césarienne d’urgence
Au cours de l’accouchement, il se peut que la situation évolue dans une direction indésirable nécessitant une intervention immédiate. Une césarienne d’urgence peut alors être nécessaire pour protéger la vie de la mère et/ou du bébé. Les raisons pouvant conduire à cette décision incluent – entre autres – un retard dans le travail, une souffrance fœtale aiguë ou encore une rupture prématurée des membranes.
Enfin, il est essentiel pour chaque future maman d’être bien informée sur les différents types d’accouchements possibles et de discuter avec son praticien de leurs avantages et inconvénients, en fonction de sa situation personnelle et médicale. Plus la femme se sentira impliquée dans le choix du mode d’accouchement, plus elle pourra vivre cet événement de manière sereine et épanouissante.