Les skateparks, l’endroit où les riders se donnent rendez-vous. Mais depuis leurs créations, quelques guerres se sont passées entre les amateurs du ride. Skate, BMX, roller et trottinette, les différends sont nombreux.
Le skate et le BMX : les old-schools indémodables
Depuis maintenant quelques décennies, le BMX s’immisçait dans les skateparks entraînant ainsi une « guéguerre » entre lui et le skate. Les skaters, initiateurs des skateparks (comme son nom l’indique), voulaient garder pour eux seuls les skateparks et n’aimaient pas que les BMXers s’y introduisent. Mais ils se rendent compte quelques temps après qu’ils sont tous deux dans le même domaine (tous des riders) et que l’espace est suffisant pour eux deux. Les skaters ont donc approuvé l’entrée des BMXers dans les skateparks et ces derniers y sont les bienvenus.
Le roller s’immisce depuis les années 90
Le roller n’était pas le bienvenu dans les skateparks lors des années 90. Les skaters refusaient l’accès aux rollers et cela a aussi entraîné une « guéguerre ». Le vrai problème des skaters est qu’ils sont jaloux des rollers. En effet, les rollers arrivaient à exécuter la plupart des figures que les skaters exécutaient mais avec moins de moyens. Par exemple pour « rentrer un tricks », le roller prend 4 mètres d’élan tandis que le skater doit en prendre 10 mètres minimum pour bien préparer. De plus, un débutant apprend plus vite avec un roller qu’avec un skate.
Les fans de l’univers du ride sont donc plus attirés par les rollers et ils sont devenus plus populaires que les skates. Un autre problème est que le roller copie tout du skate tant pour les figures que pour les vocabulaires. En ce moment, la « guéguerre » n’a pas vraiment pris fin (dans quelques skateparks) mais elle s’est un peu dissipée.
La trottinette : élément générateur de la guerre dans les skateparks
Après le BMX et le roller, la trottinette souhaite intégrer les skateparks. Cet évènement a entraîné une grosse guerre entre le skate et le BMX contre la trottinette. Les skaters et les BMXers ne reconnaissent pas la pratique de la trottinette comme un sport extrêmeet pour eux, la trottinette est faite pour les enfants. Ils pensent aussi que les trottinettes polluent les skateparks. Donc, pour eux, les trotti-riders n’ont pas leurs places dans les skateparks. Certains skateparks refusent catégoriquement l’accès des trotti-riders.
Il y a aussi de la jalousie dans cette guerre puisque la trottinette est très légère (10 fois moins lourdes qu’un vélo) et le corps est fait avec des matériaux très solides (la planche y compris). Mais la trottinette ne s’est pas laissée faire, elle est en ce moment très appréciée par les jeunes (le succès de la trottinette freestyle à 3 roues en fait la preuve). Les clubs de trottinette sont en ce moment de plus en plus nombreux. Ils feront tout leur possible pour intégrer les skateparks et le monde du ride. Les trotti-riders sont aussi capable d’exécuter de gros tricks (vus durant le FISE). Jusqu’à présent, cette guerre ne cesse pas encore et il est probable qu’elle ne cessera jamais.